BIOGRAPHIE DE JOHN WILLIAMS
 
 
 
    John Williams est né en 1932 à Long Island, dans l'Etat de New York. Sa carrière fut bien remplie et fut jalonnée de nombreux succès. Il étudia à l'Université de Californie, à Los Angeles, mais aussi à la Juliard School of Music de New York avec Rosina Lhevinne. En 1956, il fut engagé par la Columbia Pictures en tant que pianiste de séance pour des orchestrations de films. Rapidement, il devint fasciné par la création de bandes originales de films. Il travailla alors pour la Twentieth Century Fox et s'occupa d'arrangements, d'orchestrations et même de composition. Sous le nom de "Johnny" Williams, il composa la bande originale de séries télévisées classiques et notamment de certains épisodes de Wagon Train, Gilligan's Island et Bachelor Father. Ceci le conduisit à travailler avec le réalisateur et producteur Irwin Allen, à commencer par Perdus dans l'espace en 1965.

    Pour La Guerre des étoiles, le réalisateur George Lucas avait été inspiré par les compositions de Dvorak et de Listz et il avait d'abord pensé utiliser de la musique classique pour illustrer son oeuvre fantastique. Toutefois, Williams sentit qu'il pourrait composer un morceau original qui évoquerait une époque héroïque. Aujourd'hui, la musique de la trilogie de La Guerre des étoiles fait partie des plus connues de tout le répertoire du cinéma.

    Williams fut nominé 33 fois aux Oscars pour des musiques de films comme Au revoir, M. Chips, La tour infernale, Les Aventuriers de l'Arche perdue et Né un 4 juillet. Il a reçu cinq Oscars pour Un violon sur les toits, Les dents de la mer, La Guerre des étoiles, E.T. l'extraterrestre et La liste de Schindler. Il fut également nominé 16 fois aux Grammies et quatre fois aux British Academy Awards.

    Plus récemment, Williams a composé les bandes originales de Sabrina, Nixon et Sleepers ; il a été engagé pour composer la musique de La Guerre des étoiles : Episode I. Par ailleurs, Williams dirigea le Boston Pops Orchestra pendant douze ans et composa les musiques pour la retransmission télévisée des Jeux Olympiques de 1984, 1988 et 1996.



    Si Star Wars fut - en de nombreux points - qualifié de révolutionnaire, force est de constater qu'il n'a été que rarement reconnu comme l'occasion d'un renouveau véritable de la musique symphonique hollywoodienne. Sur cette pierre blanche, on a peu écrit. Peu non plus d'interviews du compositeur, en comparaison avec le reste de l'équipe de la trilogie. Et pourtant, quel contraste avec l'environnement de ce terne milieu des année 70, quel OVNI à la fois audacieux et consciemment passéiste ! L'évidence d'aujourd'hui n'est point celle d'hier, et en 1975, Georges Lucas avait une multiples options bien différentes de celle qu'il a finalement choisie. Cinéaste issu de l'expérimental, il aurait pu jouer la carte avant-gardiste de la musique concrète (Planète interdite) ou électronique (La Planète des singes). Or la musique de Jerry Goldsmith pour ce dernier film, par sa popularité même, engendra toute une famille d'imitateurs de moindre talent. Les compositions atonales devinrent une norme pour une grandes parties des films SF, évoluant vers une coloration de plus en plus sinistre et aride.

    Instinctivement, Lucas pressentit le piège de l'évidence et ne désira pas suivre l'équation film futuriste = musique futuriste. Il avait écrit son scénario en "pensant" classique pour chaque scène, au point d'avoir tout d'abord envisagé d'utiliser exclusivement des auteurs comme Dvorak - 2001, l'Odyssée de l'espace avait d'ailleurs prouvé la validité d'un tel choix avec Strauss et Ligeti.

    Ce fut un compositeur de quarante-trois ans, né à New York, qui l'en dissuada.

    Présenté à Lucas par Steven Spielberg au printemps 1975, John Williams était aguerri à la musique de cinéma depuis le début des années 60. Il avait montré son éclectisme et la diversité de son inspiration en composant pour des films policiers (A bout portant), d'aventure (La Sanction), de guerre (La Bataille de Midway), des westerns (Les Cow-Boys, Missouri Breaks), des films catastrophe (La Tour infernale, Tremblement de terre) ou romantiques (Jane Eyre). Spielberg ne l'avait-il pas décrit comme un jazzman capable de s'adater à tous les styles ?

    En décembre 1975, Lucas donne à Williams le script à lire. Procédé peu habituel pour le compositeur qui craint par-dessus tout de se faire une image préconçue d'un film encore non tourné. Il ne visite les studio d'Elstree qu'une seule et unique fois, et un montage sommaire lui est présenté fin 1976. Tous deux se mettent d'accord sur la durée de la partition (90 minutes), la nécessité de thèmes liés aux personnages, d'une orchestration romantique, etc. Bref, le courant passe entre l'adepte du rock années 50 et l'ancien élève de la Juilliard School. Au point que Lucas laisse à ce dernier une grande autonomie une fois les principales directives adoptées.

    En deux mois, Williams achève sa partition et, dès mars 1977, conduit le London Symphony Orchestra, sous la supervision de Lucas, lors d'une série de quatorze sessions pour enregistrer la bande originale d'un film nommé Star Wars.

    Le tournage avait été extrêmement pénible pour Lucas, mais l'enregistrement restera pour lui un moment magique où les choses se révèlent enfin être au-delà de ses espérances. Les témoignages de personnes ayant visionné le film avant et après insertion de la musique sont unanimes : un souffle épique habitait désormais le corps de l'oeuvre. Personnages et action avaient gagné en densité certaine, en noblesse.

    Ce miracle découle principalement de l'utilisation du leitmotiv (étymologiquement : motif conducteur). Cette technique d'origine wagnérienne consiste en une petite figure musicale associée à un personnage, voire, symboliquement, à ce qu'il représente. Ainsi, et c'est tout son intérêt, le leitmotiv subit dans toute l'oeuvre des traitements qui correspondent au sort du personnage ou de son idéal. Williams en a écrit quatre dont le plus emblématique se révèle être celui d'Obi-Wan : il apparaît chaque fois que la Force ou les idées de l'Ancienne République sont en jeu. Par exemple à l'intrusion de l'hologramme de la princesse Leia, porteuse du message destiné au vieux Jedi ; lorsuqe Luke découvre sa famille exterminée, ce qui le pousse aux côtés de Ben ; lors du combat bien sûr ; puis à la cérémonie finale où bien qu'il ait physiquement "disparut", sa cause triomphe.

    Stéréotype de la princesse Leia en détresse oblige, le thème de Leia, proche du précédent, fut composé par Williams dans une tonalité romantique. Ce qui a pour effet d'adoucir un personnage énergique et entier, marqué par la vague féministe internationale, modèle d'une lignée féminine où s'illustreront Ripley (les quatres Alien) et autres Marion Ravenhood (Les Aventuriers de l'Arche perdue).

    Enfin, si l'héroïsme est central dans le thème de Luke, le compositeur marque celui de Vador du sceau de l'Ombre par l'utilisation de trombones bouchés et de bassons.

    Autre spécificité de l'oeuvre de Williams : les nombreuses citations musicales ou renvois aux grands compositeurs de cinéma ou de musique classique. Il agrémente le motif lié au peuple insolite des Taskens des fameuses percussions atonales de Goldsmith pour La Planète des singes, ou encore renvoie au Pierre et le Loup de Prokofiev pour caractériser le pittoresque et l'espièglerie des ferrailleurs du désert que sont les Jawas. La fanfare du début, alors que les texte défile, est une réminiscence directe et voulue des compositions d'Erich Wolfgang Korngold. Ses partitions pour Robin des Bois et Capitaine Blood sont des références incontournables en la matière. Remarquons que ces films d'Errol Flynn racontaient déjà la lutte de rebelles face à un pouvoir oppresseur d'essence monarchique. La partition de Bernard Hermann pour La Fiancée de Frankenstein, réutilisée comme un thème du sérial de Flash Gordon contre l'empereur Ming, et dont quelques échos résonnent à l'ouverture de Star Wars, participe évidemment du même esprit.

    John Willams s'était déjà servit d'Igor Stravinski pour Les Dents de la mer et va se souvenir du Sacre du printemps pour souligner le caractère monstrueux de l'Etoile Noire. Après tout, la traque du grand requin blanc et la chasse menée par l'Empire n'appelaient-elles pas à un traitement convergent ?

    Contraste total avec la séquence de la Cantina où Williams introduit dans une galaxie très, très lointaine le swing de Benny Gooman et les cuivres du Glenn Miller Band ! L'effet fut obtenu par neuf trompetistes de jazz, deux saxophonistes, une clarinette, diverses percussions, un synthétiseur et, ce qui ) mon humble avis permet de décoller du style jazzy, des bidons d'un steel band band antillais. Le tout aboutit à un morceau obsédant où le familier et l'étrange se mélangeant de manière cohérente et crédible.

    Korngold, Herrmann, Stravinski, Goldsmith, Miller et Goodman... à ces noms peuvent s'ajouter ceux de Bernstein, Rozsa, Frankel, Steiner et Dvorak ! John Williams aurait facilement pu être acusé non seulement d'un passéisme frileux mais aussi de plagiat éhonté. Ce ne sera heureusement pas le cas. Outre la fait que, pour un homme aussi cultivé que lui, les réminiscences aient pu être plus ou moins conscientes (phénomènes connu dans tous les domaines artistiques), son oeuvre demeure puissament originale. Elle emprunte en rspectant ; elle synthétise avec noblesse aurante années de grandes musiques de film, et de fait par sa complexité, son élaboration, son ampleur, elle sera immédiatement reconnue, chose rare, comme un classique.

    Encore plus incroyable, cette reconnaissance (Oscar 78) va être consacrée par un succès populaire : quatre millions d'album vendus en font le record dans la catégorie non pop. Il faut dire qu'à la qualité du contenu s'ajoutait une édition en temps normal réservéà certaines collections et collectionneurs. Elle consistait en un double album rassemblant 74 minute sur 90, un poster inédit (principal objet de convoitise des fans d'aujourd'hui), une notice détaillée présentant le film, l'orchestre, et très pédagogiquement l'élaboration de l'oeuvre, la sélection effectuée et les intention précises de l'auteur. L'edition française se payait même le luxe d'offrir la traduction de cette notice. L'objet, noir et glacé, reste élégamment beau, n'en déplaise aux fossoyeurs systématiques d vinyle.

    Si la réussite se mesure à l'aune des versions qu'une oeuvre peut engendrer, alors celle de Star Wars fut immense : plusieurs versions disco à la saveur très "second degré", d'autres moulinées avec plus ou moins de bonheur au synthétiseur ou au moog, ou au mieux la "suite" de Zubin Mehta sur London Record. Il y eut de nombreux concerts avec la musique de Star Wars exécutée par des orchestres symphoniques, des groupes de jazz et de rock. Les thèmes furent repris pour des génériques télé, des jingles radio, des ballets, des défilés de mode et même comme muzak d'ascenseur !

    Soudain, la bande originale des films de science-fiction devint non seulement respectable mais aussi partie intégrante de l'industrie du disque. LE nouvel âge d'or du début des années 80 devait, à la suite du phénomène John Williams, en bénéficier considérablement, de même que le status du compositeu de musique de film à Hollywood.

    Enregistrées en dix-huit sessions en décembre 79-janvier 80, les 117 minutes de l'Empire contre-attaque rassurèrent sur un point : Williams avait su évitre le piège de l'autoplagiat (il l'avait déjà démontré avec Les Dents de la mer 2) et si le thème principal était repris, c'était, à l'instar des vieux génériques des studios, comme marque de reconnaissance.

    Après le soulagement, la surprise : comme pour le film, l'écoute est d'une accessiblité moins immédiate que La Guerre des étoiles. C'est dû à la complexité de la partition, que des écoutes répétées permettent toutefois d'éclaircir. L'oeuvre est sombre, une véritable célébration des motifs maléfiques : les trois quarts de la nouvelle partition sont en clé mineur. Les clés majeures (utilisées pour traduire la pureté et le Bien) n'arrivent que rarement à se dégager de la discordance environnante. Il n'est pas jusqu'aux moments de répit ou de romance qui ne soient brutalement interompus par des percussions, des bassons et des trombones, signes instrumentaux que le Mal n'est pas loin.

    Star Wars était déterminé, voire entraîné par le tourbillon de l'aventure héroïque, qui laissait peu de prise au développement des thèmes symbolisant le danger. Dans L'Empire, les leitmotivs des principaux personnages, voire les thèmes premiers, sont envahis inexorablement par l'"Imperial March" qui s'impose sur presque tout l'album. Cette marche, puissante et nourrie de sa propre certitude, est contrebalancée par une orchestration subtile qui en atténue le simplisme apparent.

    Mais il est une thème que n'atteindra pas la brutalité entendue quasiment partout ailleurs : celui de Yoda. C'est un morceau raffiné où se mêlent fraîcheur, nostalgie et simplicité et qui remplace le thème de Ben (qui n'est repris ici que brievement). La bonté qui incarne en fait un sanctuaire où le thème de Vador n'ose s'aventurer.

    Williams, lui ose et ose tout : l'irruption de l'électronique ("The Magic Tree"), la cacophonie primitive et atonale ("The Battle in the Snow"), un nouveau thème romantique direction d'orchestre plus ferme, l'orchestration plus travaillée aboutissent à un résultat magistrale que l'on ne peut qualifier que de chef-d'oeuvre.

    Les Etats-Unis bénéficièrent, insolent privilège, d'un double album somptueux qui égalait son prédécesseur : livret-photos racontant le film, présentation et interview de Williams par Alan Arnold qui détaillait ensuite, morceau par morceau, les intentions du compositeur. Les autres éditions se cantonnant à un simple vinyle (ainsi qu'en France), ce fameux double devint assez vite recherché dans nos contrées...

    Il est à noter que dès le mois de juillet 1980 sortait la "suite" de cette nouvelle oeuvre, conduite par un spécialiste du genre, Charles Gerhardt, et arrangé par Williams lui-même. L'enregistrement du Nationnal Philharmonic était digital (à l'époque, une innovation), ce qui calam les mécontents du pressage assez médiocre de RSO. En outre, la couverture de l'artiste William Stout demeure à ce jour une des plus magnifiques effectuées pour la trilogie. Avis aux esthètes. Quant aux amateurs de curiosités, qu'ils se rassurent, si la musique de L'Empire prêtait moins par nature aux extravagances de toutes sortes, il reste quelques versions jazz ou électroniques à se mettre dans l'oreille...

    "Pas assez de musique" fut la raison que Lucas donna lors d'une interview au fait que Return of the Jedi sortait sous forme d'un album simple. Le changement était quelque peu drastique : disparittion des notes et indications, simple mention du nom de l'orchestre (toujours le même). Disparus aussi, de toue évidence et mêm pour un oreille distraite, certains morceaux entendus lors de la projection du film. Reste à l'écoute une bande "orginale" qui à l'époque se révélà manquer un peu de surprise. Pourtant des compositions comme "Into the Trap", "The Emperor", "Parade of the Ewoks" ou "Lapti Nek" témoignent bien du génie crétif et composite de Williams. Les deux premières, bien que combinant respectivement les thèmes de Vador et de Luke, offrent action et ampleur dans des orchestrations brillantes. La composition pour les indigènes d'Endor reprend le rocédé à la Prokofiev utilisé pour les Jawas mélangé à des accents sortis tout droit des Dents de la mer, pour aboutir à une impression agréablement paradoxale de solennité et d'espièglerie ! Concernant la chanson interprétéa par Jabba's Palace Band, elle prouve que le compositeur a le secret pour créer ces pièces familières et bizarres sans se copier et refaire un Cantina bis.

    Non, le disque pêche d'un manque de renouvellement, à l'image de la partition qui va jusqu'à retranscrire etls quels des passafes entiers des précédents épisodes. Le nouveau thème "Luke et Leia" s'écoute sans déplaisir mais sans non plus convaincre, au contraire s'un "Yoda's Theme" qui s'imposait dès les premières mesures.

    La faute à Williams ? Surement pas. En réalité la décision de sortir un album simple découla d'un aléa imprévu (une obscure discussion financière avec le syndicat des musiciens anglais pour le droit à réutiliser la musique). La vraie bande originale du Jedi fut réalisée pendant les principales séances d'enregistrement. Puis, apparemment, quelqu'un décida de réorchestrer avec du matériel écrit pour Star Wars plutôt que d'utiliser la nouvelle composition de Williams. Résultat : à peu près deux ou trois semaines après fut enregistrée cette réorchestration partielle qui figure sur l'album et qui allait rester la seule connue pendant plus d'une dizaine d'années...

    Comme pour L'Empire, le Jedi bénéficia rapidement d'une suite à la pureté digitale conduite par Charles Gerhardt et que tout véritable amateur se doit de posséder. De même que l'album The Star Wars Trilogy qui offrait une sélection de morceau choisis des trois films, sous la houlette de Varujan Kojian et de l'Utah Symphony Orchestra. Williams lui-même, à l'invitation de Georges Lucas pour l'inauguration d'un studio au Skywalker Ranch, a sorti sa trilogie digitale, un mervelleux choix enregistré pour l'occasion avec le Skywalker Symphony Orchestra, les 19 et 20 mars 1990.

    Ces versions multiples, loin de dénaturer l'oeuvre, permettent un approfondissement de celle-ci, et démontrent que Williams a établi peu à peu, pour des films réputés faciles, un "space opera" solide et majestueux, qui rend honneur à sa signification première.

    L'édition en CD des bandes originales de la trilogie fut rapide, compte tenu de la popularité et des ventes des vinyles, mais certains manques et un transfert technologiquement limité ne pouvaint que faire augmenter l'attente d'un coffret représentatif. L'annonce d'un tel événement eut enfin lieu, avec l'alléchante promesse d'une musique augmentés pour Le Jedi et un CD de morceau supplémentaires inclus à l'ensemble. Nulle mention de bonus pour Star Wars ou L'Empire, d'où choc à l'arrivée de cette anthologie ! Morceaux notablement inédits, inconnus, prises différents des originales, mixes subtilement changés, tout cela contribue déjà au bonheur de l'auditeur... On à l'impression toutefois de redécouvrir jusqu'aux morceaux les plus classiques car oil ne s'agit pas d'un banal transfert de l'analogique au digital, ou de la reprise des éditions CD. Ceala s'entend : le producteur est retourné à la source première pour remixer digitalement et remastériser l'ensemble à un degré de fidélité jamais atteint. La contrepartie réside dans les bruits incongrus (chaises, toussotements) que peuvent faire les membres de ce vénérable orchestre mais ne boudons pas notre plaisir. La présentation est somptueuse avec chaque CD sous forme de picture disc? Un livret est inclus avec des notes approfondies sur chaquemorceau de Lukas Kendall, d'autres de Williams sur Star Wars, quelques lignes su le compositeur par Jon Burlingame et une excellente étude sur Star Wars et la musique par Nicholas Meyer (réalisateur éclairé de C'étai demain et Star Trek 2 et 6). Que le prix ne vous fasse pas reculer, c'est un must.

    Et rassurez-vous, pour ceux qui ayant passé au crible cette édition "définitiveé sans y trouver "Space Slug", la version filmée de "Lapti Nek", la dans de la Sail Barge (entendue aussi dans Classic Creatures) etc., Fox Records devrait sortir un cinquième et ultime (?) disque avec toute la musique encore manquante. D'ici là, faites votre choix !